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Une info du journal  "Le Monde" du 1er juillet, relayée sur le Site d’UNIVADIS

Le Monde rapporte les travaux d’une équipe d’universitaires américains publiés dans Nature Biotechnology, montrant qu’il  est possible, in vitro et chez les souris, de "rendre résistantes au virus du sida les cellules immunitaires qu’il infecte préférentiellement".

Les scientifiques se sont inspirés d’une mutation portée par certains humains présentant une résistance naturelle à une infection par le VIH, affectant un co-récepteur des lymphocytes T, CCR5, nécessaire à l’entrée du virus dans ces cellules.

"L’équipe américaine a amputé le gène du CCR5 de manière à rendre non fonctionnelle la molécule codée par cette séquence".

In vitro, les lymphocytes T ainsi modifiés " résistaient mieux à l'infectionque ceux qui n'étaient pas modifiés", explique Le Monde.

Chez l'animal, les souris ayant reçu les lymphocytes modifiés présentaient des charges virales plus basses et un taux plus élevé de lymphocytes T CD4+.

Ces résultats sont toutefois relativisés par certains scientifiques : selon Patrice Debré, directeur de recherche Inserm cité par le quotidien, "une telle approche complexe, onéreuse, paraît difficilement pouvoir répondre à une pandémie d'une telle ampleur".

ndlr : Très rapidement nous avons présumé qu'une particularité génétique intervenait pour "protéger" certains hémophiles de la contamination par le VIH, du moins empêcher la multiplication du virus dans l'organisme, l'attaque et de la destruction des défenses immunitaires. Nous avons fait part de cette hypothèse sans grande écoute…

Cela pouvait pourtant être une  faculté génétique comme celle de certaines personnes à résister aux maladies…

Cette hypothèse est devenue autrement vraisemblable, même évidente pour nous lorsque, chez des hémophiles d'une même fratrie, utilisant régulièrement les produits de mêmes lots, l'un était séropositif, l'autre non.

Pourtant, cette particularité n'a été scientifiquement envisagée que bien des années plus tard… lorsqu'on s'est rendu compte que des héroïnomanes, qui utilisaient les mêmes seringues, présentaient cette spécificité… les uns séropositifs, les autres non, et pourtant également exposés au VIH…

 

Avec les nouvelles de la Bourse… un espoir de nouveau médicament pour les hémophiles A, avec inhibiteur.

Cela se passe avec des tractations financières entre Ipsen et Octagen :

Un Facteur VIII porcin recombinant :

"La réactivité croisée du Facteur VIII porcin (pFVIII) avec les anticorps anti-FVIII humain étant faible, OBI-1 devrait pouvoir être utilisé pour arrêter les hémorragies chez les patients hémophiles présentant des inhibiteurs.

Des études cliniques de phase I et II ont été menées aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie. Des résultats prometteurs de l'étude de phase II ont été présentés à l'Américan Society of Haematology, en décembre 2007.

Le produit a permis de contrôler efficacement toutes les hémorragies survenues dans le cadre de l'étude et il a été bien toléré.

Des études complémentaires sont prévues pour optimiser les doses et pour confirmer sa sécurité et son efficacité à long terme."

ndlr : Le Facteur VIII porcin (le vrai) est bien connu des hémophiles avec inhibiteur des années 60/70.